La plus-value sur contrat de capitalisation souscrit au Luxembourg par une entreprise française soumise à l’IS, relève de la fiscalité des primes de remboursement. Au même titre que les personnes morales françaises encore éligibles au contrat de capitalisation, l’imposition intervient annuellement; la prime est alors évaluée forfaitairement.
Le traitement fiscal du contrat de capitalisation souscrit par une entreprise est défini de manière spécifique à l’article 238 septies E II 3 du Code Général des Impôts. Cet article met en place une méthode de calcul dont l’application est laissée à la discrétion de l’expert-comptable de l’entreprise.
En substance, cet article dispose que, le rendement au terme du contrat étant par nature aléatoire et inconnu à la date d’arrêté des comptes annuels de l’entreprise, il peut être retenu, pour comptabiliser les produits financiers de l’exercice, un taux de rendement fictif, à titre provisionnel, défini de la manière suivante :
Taux de rendement fictif = 105 % du dernier taux mensuel des emprunts d'Etat à long terme (TME).
Le TME est publié chaque mois sur le site de la Banque de France (http://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/changes-et-taux/les-indices-obligataires.html)